Dimanche 5 juillet 2020
« Très vite, on s’est rendu compte que ça allait durer longtemps, explique Gaspar Leclère, le directeur des Baladins du Miroir. On ne savait pas quand on pourrait rebondir, et on a décidé de rebondir différemment. Puisqu’on ne peut pas imaginer de mettre un spectateur sur trois dans notre chapiteau, on a décidé de faire autre chose. On a donc lancé ce festival Re’Sors, qui devait normalement avoir lieu sous le nom ô Chapô au mois de septembre. On l’a anticipé, en faisant tous les samedis de l’été un festival où on fait travailler les artistes de la région et de tout le pays. »
« Je suis excité parce que je refais enfin mon métier tel que je l’aime, se réjouit Gaspar Leclère. C’est-à-dire qu’on va donner notre énergie à des spectateurs qui viennent pour la partager avec nous. C’est unique, c’est la force du vivant, c’est ce que le virtuel ne pourra jamais remplacer. On aura beau faire de la visio-conférence, on n’a pas cette émotion du groupe qui réfléchit ensemble. La grande force du déconfinement, c’est de retrouver des émotions qui nous ont appartenu, et peut-être de les apprécier plus qu’avant. »
Les mots de Gaspar dans le reportage de Hugues Van Peel pour la RTBF.
« Après plusieurs mois de confinement, le monde culturel revit. Exemple à Jodoigne où la troupe des Baladins du Miroir s’est réinventée pour respecter les mesures sanitaires. Pas de grande foule sous chapiteau comme à son habitude, mais une série de petits spectacles tous les samedis de l’été, pour des groupes de 65 personnes maximum. »