La ligne droite n’existe pas dans la nature disait Gaudi…
À l’heure où notre sphère semble tourner carré et pagayer en pleine fiction, voici une histoire authentique et magique comme un baume pour l’âme, un élixir au goût d’éternité…
Depuis que sa bottine a heurté un étrange caillou l’envoyant au tapis, c’est son plaisir, à Ferdinand le facteur, de ramasser les pierres sculptées par la nature tout au long de ses 35 km de tournée quotidienne ; des rêves plein le front il remplit le ventre de sa fidèle brouette tel un petit poucet monté à l’envers. Durant plus de 30 années, notre bâtisseur de l’imaginaire va tremper sa truelle dans la chaux et dans son cœur pour construire un palais extraordinaire, preuve qu’« avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuit »* n’est pas illusoire et que la passion nous sauve de bien des choses !
* William Faulkner – Une des devises préférées des Baladins